🚨 Voici les 6 Actualités des Antilles à retenir cette semaine ⏳🌴
Dimanche 26 Octobre 2025
Violences conjugales : la Guadeloupe et la Martinique dans le top 10 des départements les plus touchés - Actu 1
Les Outre-mer restent particulièrement exposés aux violences conjugales, selon les derniers chiffres publiés par le Service statistique ministériel de la Sécurité intérieure (SSMSI) ce jeudi 23 octobre. La Guadeloupe et la Martinique figurent dans le triste top 10 des départements français les plus touchés, avec respectivement 13,3 et 12,7 cas pour 1 000 habitants, soit plus de trois fois la moyenne nationale.
Un constat inquiétant outre-mer
Les chiffres révèlent une situation préoccupante dans l’ensemble des territoires ultramarins. La Réunion arrive en tête derrière le Pas-de-Calais, suivie du Nord, de la Somme et de la Seine-Saint-Denis, tandis que les Antilles et la Guyane affichent des niveaux comparables à ceux de départements métropolitains comme le Var ou la Seine-Maritime.
Les femmes, principales victimes
Dans 84 % des cas, ce sont les femmes qui subissent les violences, majoritairement de nature physique. Les victimes sont pour près des trois quarts âgées de 20 à 45 ans, soulignant l’impact de ce fléau sur une population active et souvent responsable de familles.
Un phénomène sous-déclaré
Le SSMSI rappelle que ces chiffres représentent seulement la partie émergée de l’iceberg : selon l’enquête « Vécu et ressenti en matière de sécurité », une victime sur six seulement dépose plainte. La majorité des violences restent donc invisibles des statistiques officielles, renforçant la nécessité de campagnes de sensibilisation et de dispositifs d’accompagnement adaptés.
Malgré une stabilité globale des plaintes en France, avec une hausse minime de 0,4 % entre 2023 et 2024, le constat reste alarmant pour les territoires ultramarins, où les femmes continuent de payer le prix fort face aux violences conjugales.
CARICOM : Trinidad-et-Tobago adopte une position divergente face aux tensions autour du Venezuela - Actu 2
Alors que les dirigeants de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) ont publié un communiqué ce week-end appelant à une résolution pacifique de la crise dans le sud des Caraïbes, un de ses membres fondateurs a clairement exprimé une position divergente.
Dans le communiqué, les chefs d’État et de gouvernement des 15 pays membres ont réaffirmé leur engagement pour le maintien de la région comme zone de paix, insistant sur l’importance du dialogue et de la concertation pour résoudre pacifiquement les différends et conflits. Seule exception : Trinidad-et-Tobago, qui a « réservé sa position » et adopté une attitude distincte.
Un soutien affirmé à Washington
L’administration de Trinidad-et-Tobago, dirigée par la Première ministre Kamla Persad-Bissessar, a régulièrement affiché son soutien aux initiatives américaines au Venezuela. Dans ce contexte, elle justifie son alignement par la lutte contre le trafic de drogue, qui, selon elle, alimente une flambée de criminalité violente dans le pays, avec en moyenne 600 homicides par an, des fusillades et des crimes graves liés aux gangs.
La Première ministre n’a pas hésité à tenir des propos extrêmement virulents, appelant à des interventions militaires ciblées contre les présumés trafiquants de drogue. Selon elle, ces activités criminelles menacent non seulement la sécurité nationale de Trinité-et-Tobago mais également celle des États-Unis.
Une divergence qui souligne les tensions régionales
Cette prise de position distincte illustre les fractures au sein de la CARICOM, où la majorité des membres plaident pour la diplomatie et la désescalade. Trinité-et-Tobago se retrouve ainsi isolée sur la question de l’intervention militaire américaine dans la région, tandis que le bloc régional continue d’affirmer son rôle de médiateur et de promoteur de la paix dans les Caraïbes.
La Grenade étudie la demande américaine d’installer des radars, tandis que la population et les leaders locaux s’inquiètent - Actu 3
Le gouvernement de la Grenade a confirmé jeudi qu’il examinait une demande des États-Unis visant à installer des radars sur le principal aéroport de l’île, mettant fin aux spéculations selon lesquelles Washington pourrait transformer le territoire en base militaire.
Dans un communiqué officiel, l’administration Dickon Mitchell a précisé que la demande portait sur une installation temporaire de radars, sans détailler les motifs précis. « Nous tenons à assurer nos citoyens que toute décision sera guidée par la souveraineté, la sécurité publique et l’intérêt national de la Grenade, en protégeant notamment notre industrie touristique et l’économie locale », indique le document. Les décisions finales ne seront prises qu’après une évaluation complète des aspects techniques et juridiques.
Une demande controversée dans un contexte régional tendu
Cette annonce survient alors que Washington a déployé navires de guerre, avions de chasse et un sous-marin nucléaire au large du Venezuela, officiellement pour lutter contre le trafic de drogue. Ces mouvements ont ravivé les craintes d’une intervention militaire américaine dans la région. La Grenade se situe à seulement 160 kilomètres du Venezuela, ce qui accentue les inquiétudes locales.
Si certains voisins, comme le Guyana et Trinité-et-Tobago, ont exprimé leur soutien aux actions américaines, à Grenade, des voix s’élèvent pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme une manœuvre politique déguisée en lutte contre la drogue.
Chester Humphrey : un refus pour protéger l’histoire et la souveraineté
Parmi les critiques les plus virulentes, Chester Humphrey, ancien président du Sénat et leader syndical régional, appelle le gouvernement à refuser poliment la demande américaine. Selon lui, les États-Unis ont l’habitude de prétexter des objectifs humanitaires ou de lutte contre la criminalité pour justifier des interventions militaires. « Soyons clairs : le renforcement militaire américain dans le sud des Caraïbes n’a absolument rien à voir avec la lutte contre le trafic de drogue », a-t-il déclaré lors d’une émission télévisée locale.
Humphrey rappelle également le passé douloureux de Grenade, envahie par les forces américaines en 1983, et dénonce le risque que l’île soit entraînée dans un conflit contre le Venezuela. « Le Venezuela ne nous a rien fait. Au contraire, il nous a aidés. Pourquoi devrions-nous nous joindre à une guerre qui ne nous concerne pas ? », a-t-il insisté.
Une population divisée mais vigilante
L’annonce a suscité de nombreuses réactions dans l’île, entre inquiétude et appel à la prudence. Les habitants et certaines figures politiques rappellent l’importance de préserver la Grenade comme zone de paix, et de ne pas compromettre la sécurité et l’économie locales, notamment l’industrie touristique.
Le gouvernement grenadien a indiqué qu’il continuerait à informer le public de l’évolution de la situation et à examiner toutes les options avant de prendre une décision finale.
Pression américaine sur le Belize pour accueillir des déportés : des négociations en cours - Actu 4
Le Belize, petit pays membre de la CARICOM, se retrouve au cœur d’un dossier sensible : les États-Unis exercent une pression croissante pour qu’il accepte de devenir un « pays tiers sûr » pour les personnes expulsées de leur territoire dans le cadre d’un programme spécial de rapatriement.
Cette semaine, le Premier ministre John Briceño et le ministre des Affaires étrangères Francis Fonseca ont reconnu que des négociations étaient en cours afin de permettre aux déportés américains de demander l’asile au Belize, plutôt que de retourner dans leur pays d’origine.
Le gouvernement belizéen pose toutefois des conditions strictes pour signer un accord. Selon Francis Fonseca, l’accord devrait inclure des garanties clés, un soutien financier et technique, ainsi que l’assurance que le programme ne perturbera pas les conditions de vie des habitants. « Les demandes d’asile au Belize seront examinées sur place. Nous finalisons actuellement les modalités, notamment un droit de veto absolu sur les personnes transférées, des limitations de nationalités et un plafond au nombre total de personnes transférées par an », a précisé le ministre à la presse.
Le Premier ministre Briceño a confirmé que le Cabinet avait donné son feu vert à la poursuite des discussions. « Nous y travaillons. Nous avons eu des discussions et soumis le dossier au Cabinet, qui a autorisé la poursuite des négociations », a-t-il déclaré à la chaîne locale News Five.
Cette situation reflète la tendance des États-Unis à solliciter l’aide des pays caribéens sur plusieurs dossiers sensibles, allant de la gestion des déportés à l’installation d’infrastructures militaires, comme récemment demandé à la Grenade pour une base radar américaine. Pour le Belize, il s’agit désormais de trouver un équilibre entre coopération régionale et préservation de sa souveraineté.
Venezuela : 5 000 missiles IGLA-S déployés alors que la tension avec les États-Unis s’intensifie - Actu 5
Le Venezuela a déployé 5 000 missiles de défense aérienne portables Igla-S de fabrication russe sur l’ensemble du territoire, a annoncé le président Nicolás Maduro le 22 octobre. Ces systèmes MANPADS (Missile à Activation Manuelle Porté par l’Homme) à courte portée, capables de cibler avions et drones volant à basse altitude, ont été positionnés sur des sites stratégiques pour assurer la sécurité nationale, selon le chef de l’État.
« Ces missiles sont destinés à garantir la paix et la souveraineté de notre nation face à l’escalade militaire dans la région », a déclaré Maduro lors d’une cérémonie en présence des hauts dirigeants militaires vénézuéliens. Les analystes rappellent que ce déploiement s’inscrit dans une stratégie de défense plus large, le Venezuela disposant déjà de systèmes de défense aérienne à plus longue portée.
Une escalade inédite dans les Caraïbes
À moins de 167 kilomètres des côtes vénézuéliennes, la présence militaire américaine se renforce de manière significative. Des hélicoptères spécialisés survolent la mer des Caraïbes, tandis qu’une base flottante, capable d’accueillir 200 militaires entraînés aux opérations complexes, a été déployée dans les eaux internationales. Navires à fort tirant d’eau, sous-marins et véhicules amphibies sont également présents, avec 10 000 soldats prêts à intervenir si la Maison-Blanche donne son feu vert.
Une intervention américaine envisagée
Dans ce contexte, l’ancien président Donald Trump a annoncé publiquement avoir autorisé la CIA à mener des opérations au Venezuela, qualifié par Chávez et Maduro de « patrie de Bolívar ». Parallèlement, des médias américains comme le New York Times et le Miami Herald ont révélé des discussions entamées en avril avec des intermédiaires qataris visant à imaginer un « madurisme sans Maduro », une stratégie visant à provoquer une transition pacifique tout en préservant les structures chavistes.
Ce déploiement massif de missiles et la présence militaire américaine signalent une crise régionale sans précédent, qui fait craindre une escalade armée dans les Caraïbes. Les dirigeants vénézuéliens affirment vouloir défendre la souveraineté nationale, tandis que Washington maintient la pression pour un changement politique, créant un scénario inédit et hautement volatile dans l’histoire récente de la région.
La Grenade s’impose comme leader régional du luxe avec Condé Nast et le Guide Michelin -Actu 6
La Grenade continue de briller sur la scène touristique internationale, avec plusieurs de ses établissements hôteliers ayant récemment reçu des distinctions prestigieuses, confirmant son statut de destination de luxe incontournable dans les Caraïbes.
Selon un communiqué publié sur le compte officiel de l’Office du tourisme de la Grenade, le Silversands Beach House a été élu meilleur hôtel des Caraïbes lors des UK Readers’ Choice Awards 2025 du Condé Nast Traveler. La Grenade elle-même figure dans le top 10 des îles des Caraïbes et de l’Atlantique, une reconnaissance qui souligne l’attractivité globale du pays pour les voyageurs à la recherche d’expériences haut de gamme.
Le pays s’illustre également dans le domaine de la gastronomie et de l’excellence hôtelière avec le Guide MICHELIN 2025, qui a récompensé trois établissements pour leur hospitalité exceptionnelle. Le Calabash Grenada se distingue avec deux clés MICHELIN, la plus haute distinction accordée aux établissements des Caraïbes, tandis que le Six Senses La Sagesse et le Spice Island Beach Resort ont chacun reçu une clé MICHELIN.
Ces récompenses confirment la capacité de la Grenade à allier hôtellerie de luxe, gastronomie de qualité et expériences uniques, renforçant ainsi son attractivité auprès des touristes internationaux et consolidant sa position comme leader régional du luxe dans les Caraïbes.







