đš Voici les 5 ActualitĂ©s des Antilles Ă retenir cette semaine âłđŽ
La dĂ©lĂ©gation caribĂ©enne des rĂ©parations en mission Ă Londres : la CARICOM presse le Royaume-Uni dâassumer son hĂ©ritage colonial - Actu 1
Une dĂ©lĂ©gation de haut niveau de la Commission des rĂ©parations de la CARICOM est en visite au Royaume-Uni du 17 au 20 novembre 2025, dans lâobjectif de pousser Londres Ă reconnaĂźtre pleinement ses responsabilitĂ©s historiques dans lâesclavage et le colonialisme.
Dirigée par le professeur Sir Hilary Beckles, figure mondiale du mouvement réparatoire, la délégation comprend six experts chargés de rencontrer parlementaires et responsables politiques britanniques.
Un passé lourd, toujours présent
Entre le XVe et le XIXe siĂšcle, prĂšs de 12,5 millions dâAfricains ont Ă©tĂ© dĂ©portĂ©s par les puissances europĂ©ennes vers les AmĂ©riques dont plus de trois millions par la Grande-Bretagne Ă destination des CaraĂŻbes.
Pour les défenseurs des droits humains, les structures sociales issues de ce systÚme racisme institutionnel, inégalités économiques, sous-développement imposé aux colonies continuent de façonner la réalité contemporaine de nombreuses nations caribéennes.
Sir Hilary Beckles insiste depuis des années :
« La CaraĂŻbe moderne a Ă©tĂ© construite sur une Ă©conomie dâextraction dont profitent encore aujourdâhui les anciens empires. »
Un mouvement mondial qui sâaccĂ©lĂšre
Ces derniĂšres annĂ©es, lâappel Ă une justice rĂ©paratrice a pris de lâampleur.
Les Ătats membres de la CARICOM, JamaĂŻque, Barbade, Sainte-Lucie, TrinitĂ©-et-Tobago, Guyana, entre autres ont jouĂ© un rĂŽle moteur, avec le soutien croissant de lâUnion africaine (UA) qui Ă©labore Ă©galement son propre cadre rĂ©paratoire.
Le Plan en 10 points de la CARICOM, devenu un document de référence internationale, demande :
des excuses officielles des anciennes puissances esclavagistes ;
lâannulation des dettes historiques ;
des programmes éducatifs et de réhabilitation culturelle ;
un financement de la santé mentale et sociale des communautés touchées ;
un dĂ©veloppement technologique et Ă©conomique pour compenser les siĂšcles dâexploitation ;
une compensation financiĂšre institutionnelle, non individuelle.
Des résistances persistantes, mais une brÚche diplomatique
Londres, comme plusieurs capitales europĂ©ennes, rejette rĂ©guliĂšrement lâidĂ©e de rĂ©parations, estimant que les institutions actuelles ne doivent pas payer pour des crimes commis il y a plusieurs siĂšcles.
Au sommet du Commonwealth 2024 aux Samoa, le Premier ministre britannique Keir Starmer avait dĂ©clarĂ© vouloir « se tourner vers lâavenir ». Pourtant, contre toute attente, les 56 Ătats membres ont fini par sâaccorder sur une idĂ©e inĂ©dite :
âĄïž ouvrir un dĂ©bat formel sur les rĂ©parations.
Ce revirement constitue un point dâappui stratĂ©gique pour la CARICOM, qui espĂšre transformer cette dĂ©claration symbolique en processus politique concret.
Un objectif : éduquer et réparer
La visite de la délégation au Royaume-Uni vise à :
renforcer le dialogue politique ;
crĂ©er un programme conjoint dâĂ©ducation publique sur lâhistoire coloniale ;
sensibiliser les institutions britanniques aux revendications caribéennes.
Une mission nécessaire, alors que la mémoire historique demeure largement absente du débat public au Royaume-Uni.
Un sondage rĂ©alisĂ© en 2025 pour The Repairs Campaign rĂ©vĂšle que 85 % des Britanniques ignorent que leur pays a dĂ©portĂ© de force plus de trois millions dâAfricains vers les CaraĂŻbes.
Une étape cruciale pour la diplomatie caribéenne
Pour les gouvernements de la région, les réparations ne sont pas une question du passé, mais un enjeu de développement pour les générations futures.
Cette mission Ă Londres sâinscrit dans une stratĂ©gie plus large visant Ă inscrire la question rĂ©paratoire dans les grands forums internationaux, de lâONU au Commonwealth, en passant par lâUnion africaine.
Sir Hilary Beckles lâa rappelĂ© avant son dĂ©part :
« Il ne sâagit pas de diviser, mais de guĂ©rir. Le monde ne peut avancer vers une paix durable que si ses injustices fondatrices sont reconnues et rĂ©parĂ©es. »
LE GUYANA ATTEINT 900 000 BARILS PAR JOUR, CONFIRMANT SON STATUT DE NOUVELLE PUISSANCE PĂTROLIĂRE - Actu 2
Le Guyana vient de franchir un cap historique : la production offshore opĂ©rĂ©e par le consortium dâExxonMobil, Hess et CNOOC a atteint 900 000 barils de pĂ©trole par jour (bpj). En moins dâune dĂ©cennie, ce petit pays dâAmĂ©rique du Sud est devenu lâun des producteurs les plus dynamiques du monde, transformant profondĂ©ment son Ă©conomie et sa place dans la gĂ©opolitique caribĂ©enne.
Une montée en puissance fulgurante
Ce nouveau record est principalement porté par la mise en service rapide et performante des quatre projets actuellement opérationnels dans le bloc Stabroek :
Liza Phase 1
Liza Phase 2
Payara
Yellowtail, qui vient dâatteindre sa capacitĂ© initiale de 250 000 bpj
Lâajout de Yellowtail, lancĂ© il y a seulement quelques mois, a propulsĂ© la production totale vers ce nouveau plafond, confirmant la fiabilitĂ© du dĂ©veloppement offshore guyanais.
Alistair Routledge, prĂ©sident dâExxonMobil Guyana, souligne :
« Nous continuons dâoffrir des performances de premier plan en toute sĂ©curitĂ©. Ce succĂšs est celui dâun partenariat solide avec le gouvernement guyanien et lâensemble de nos partenaires. »
Un secteur qui attire des investissements massifs
Les entreprises du bloc Stabroek ont déjà investi plus de 60 milliards de dollars américains dans le développement des sept projets approuvés par le gouvernement, incluant :
Uaru â dĂ©marrage prĂ©vu en 2026 (250 000 bpj)
Whiptail â dĂ©marrage en 2027 (250 000 bpj)
Hammerhead â dĂ©marrage en 2029 (150 000 bpj)
Un huitiĂšme projet, Longtail, est actuellement en phase dâexamen rĂ©glementaire.
Cap vers 1,7 million de barils/jour
Si lâensemble des projets validĂ©s et en cours dâĂ©tude sont menĂ©s Ă terme, la capacitĂ© de production du Guyana pourrait atteindre 1,7 million de barils par jour Ă horizon 2029.
Ce volume placerait le pays :
parmi les 10 plus grands producteurs au monde,
devant le Mexique,
trĂšs loin devant les producteurs historiques de la CaraĂŻbe (Trinidad & Tobago â 60 000 bpj, Suriname encore exploratoire, Cuba < 40 000 bpj).
Une véritable révolution économique pour un pays qui, il y a dix ans, ne produisait pratiquement aucun pétrole.
Une stratégie dominée par ExxonMobil
La répartition du bloc Stabroek reste inchangée :
ExxonMobil Guyana Limited â 45 % (opĂ©rateur)
Hess Guyana Exploration Ltd. â 30 %
CNOOC Petroleum Guyana Limited â 25 %
Le trio forme aujourdâhui lâun des partenariats offshore les plus performants au monde.
Transformations économiques et enjeux régionaux
Cette croissance fulgurante pose plusieurs enjeux majeurs :
BudgĂ©taires : les revenus pĂ©troliers devraient dĂ©passer 2 Ă 3 milliards de dollars annuels pour lâĂtat dans les prochaines annĂ©es.
GĂ©opolitiques : le Guyana devient une puissance clĂ© dans la Grande CaraĂŻbe, attirant les regards des Ătats-Unis, du BrĂ©sil, de la Chine et du Venezuela.
Environnementaux : la montĂ©e en puissance de lâoffshore pose la question de la sĂ©curitĂ© maritime et Ă©cologique dans une zone sensible.
Sociaux : la gestion du Fonds souverain du Guyana est scrutĂ©e par la communautĂ© internationale pour Ă©viter la âmalĂ©diction du pĂ©troleâ.
La Barbade et le Guyana en premiĂšre ligne de la solidaritĂ© rĂ©gionale aprĂšs lâouragan Melissa en JamaĂŻque - Actu 3
AprĂšs le passage dĂ©vastateur de lâouragan Melissa, qui a touchĂ© prĂšs dâun million de personnes en JamaĂŻque et endommagĂ© plus de 150 000 habitations, la rĂ©ponse rĂ©gionale sâorganise. Au cĆur de cette mobilisation, la Barbade et le Guyana assument un rĂŽle moteur, incarnant lâesprit de solidaritĂ© caribĂ©enne au sein de la CARICOM.
Une mobilisation rapide et stratégique
La Barbade envoie un hĂŽpital de campagne entiĂšrement Ă©quipĂ©, dont lâarrivĂ©e est prĂ©vue jeudi, accompagnĂ© de matĂ©riel de nettoyage, notamment des camions-poubelles destinĂ©s Ă accĂ©lĂ©rer les opĂ©rations de dĂ©blaiement.
De son cÎté, le Guyana a déployé des ingénieurs de la Guyana Defence Force, chargés de collaborer avec les autorités jamaïcaines pour réparer en urgence 200 toitures dans les zones les plus sinistrées de Westmoreland.
Une visite de haut niveau de la CARICOM
Lundi, les dirigeants de la Barbade, du Guyana, dâAntigua-et-Barbuda et de la Grenade se sont rendus en JamaĂŻque pour constater lâampleur des dĂ©gĂąts, de Montego Bay Ă Whitehouse.
Cette mission Ă©tait coordonnĂ©e avec lâAgence caribĂ©enne de gestion des situations dâurgence (CDEMA) et le SystĂšme rĂ©gional de sĂ©curitĂ© (RSS).
Les nouvelles estimations du gouvernement jamaĂŻcain rĂ©vĂšlent lâampleur de la catastrophe :
900 000 personnes touchées,
150 000 maisons détruites ou endommagées,
des pertes matérielles évaluées à 8 milliards de dollars US.
Le Premier ministre Andrew Holness a parlé de dommages « considérables et sans précédent », soulignant que la reconstruction pÚsera lourdement sur les finances nationales.
Une solidarité affirmée à tous les niveaux
Le président du Guyana, Irfaan Ali, a évoqué une destruction « indescriptible » aprÚs avoir visité Westmoreland et St James. Il a promis une action rapide :
« Nous voulons refaire 200 toitures au plus vite, afin que chacun puisse avoir un abri avant Noël. »
La Barbade, par la voix de la PremiĂšre ministre Mia Mottley (ou des autoritĂ©s envoyĂ©es), insiste sur lâimportance de dĂ©ployer un soutien logistique robuste pour relever les infrastructures essentielles.
Le Premier ministre dâAntigua-et-Barbuda, Gaston Browne, a rappelĂ© lâexpĂ©rience de sa propre Ăźle aprĂšs Irma :
« Nous ne sommes pas novices face aux ouragans, mais celui-ci est dâune ampleur remarquable. La JamaĂŻque peut reconstruire en mieux. »
Le Premier ministre de la Grenade, Dickon Mitchell, a lui aussi affirmĂ© la pleine solidaritĂ© de lâarchipel :
« Nous savons ce que vous traversez ; notre tour est venu de vous aider. »
Reconstruction et résilience
MalgrĂ© lâampleur du choc, Andrew Holness veut faire de cette crise une opportunitĂ© :
« Nous pouvons reconstruire plus fort, corriger les erreurs du passé. »
USAâVenezuela : la PremiĂšre ministre de Trinidad-et-Tobago dĂ©fend lâaccueil de troupes amĂ©ricaines, lâopposition dĂ©nonce une mise en danger du pays - Actu 4
Les tensions gĂ©opolitiques dans la CaraĂŻbe sâintensifient. Alors que les Ătats-Unis maintiennent une prĂ©sence militaire accrue dans la rĂ©gion, en pleine crise avec le Venezuela, Trinidad-et-Tobago se retrouve au centre de la controverse.
La PremiĂšre ministre Kamla Persad-Bissessar a affirmĂ© lundi ĂȘtre « fiĂšre » dâaccueillir des troupes amĂ©ricaines pour une sĂ©rie de manĆuvres conjointes, tandis que lâopposition menĂ©e par lâex-Premier ministre Keith Rowley dĂ©nonce une dĂ©cision dangereuse pour la souverainetĂ© nationale.
Des manĆuvres amĂ©ricaines rĂ©pĂ©tĂ©es aux portes du Venezuela
Les exercices les seconds en moins dâun mois mobilisent notamment la 22e UnitĂ© expĂ©ditionnaire des Marines et dureront jusquâĂ vendredi.
Washington affirme que ces opérations visent à lutter contre le trafic de drogue à destination du territoire américain.
Mais le contexte est explosif :
Donald Trump a évoqué de possibles frappes sur le Venezuela,
tandis que son secrĂ©taire dâĂtat, Marco Rubio, continue dâadopter une ligne trĂšs dure envers Caracas.
Depuis aoĂ»t, les Ătats-Unis ont dĂ©ployĂ© une demi-douzaine de navires de guerre dans les CaraĂŻbes et viennent dây ajouter le porte-avions USS Gerald Ford, le plus grand du monde.
Caracas accuse Washington de préparer un changement de régime
Le prĂ©sident vĂ©nĂ©zuĂ©lien NicolĂĄs Maduro rejette la justification antidrogue et considĂšre ces manĆuvres comme une provocation.
Selon lui, Washington utilise la lutte contre le narcotrafic comme prétexte pour « imposer un changement de régime » et mettre la main sur les ressources pétroliÚres du pays.
Maduro a qualifiĂ© les nouveaux exercices dâ« irresponsables » et a dĂ©jĂ rĂ©pliquĂ© en annonçant la suspension de contrats gaziers avec Trinidad-et-Tobago.
Kamla Persad-Bissessar : âfiĂšre dâaccueillir les Marinesâ
Sur X, la PremiĂšre ministre a rĂ©affirmĂ© son soutien sans ambiguĂŻtĂ© aux Ătats-Unis :
« Mon gouvernement accueille avec fiertĂ© la 22e UnitĂ© expĂ©ditionnaire des Marines. La prĂ©sence amĂ©ricaine dans la rĂ©gion a dĂ©jĂ rĂ©duit significativement le trafic dâarmes, de drogues et dâĂȘtres humains. »
Elle considĂšre ce partenariat comme essentiel pour lutter contre une criminalitĂ© endĂ©mique quâelle relie aux cartels et aux rĂ©seaux transnationaux.
Depuis son arrivĂ©e au pouvoir en mai, Kamla Persad-Bissessar proche alliĂ©e de Donald Trump a multipliĂ© les dĂ©clarations hostiles envers Caracas et fait de la lutte contre lâimmigration vĂ©nĂ©zuĂ©lienne lâun de ses axes politiques.
Lâopposition accuse le gouvernement de compromettre la souverainetĂ© nationale
Pour Keith Rowley, Premier ministre de 2015 à 2025, Trinidad-et-Tobago se met en danger en se rangeant trop ouvertement du cÎté de Washington :
« Au moment oĂč lâAmĂ©rique menace dâenvahir le Venezuela, il relĂšve de notre souverainetĂ© de dire non. »
Il accuse le gouvernement actuel de compromettre les relations avec un voisin stratĂ©gique, alors mĂȘme que le pays traverse une rĂ©cession et que 20 % de la population vit sous le seuil de pauvretĂ©.
Un enjeu énergétique majeur en arriÚre-plan
Au-delĂ des considĂ©rations sĂ©curitaires, lâaffaire a une dimension Ă©conomique cruciale.
Le champ gazier offshore Dragon Ă©valuĂ© Ă 120 milliards de mÂł devait ĂȘtre exploitĂ© conjointement par Trinidad-et-Tobago et le Venezuela.
La suspension des contrats décidée par Caracas met en péril des revenus potentiels importants pour le deuxiÚme producteur de gaz de la Caraïbe.
Curaçao, HaĂŻti et le Panama Ă©crivent lâhistoire en se qualifiant pour la Coupe du monde 2026 - Actu 5
La CaraĂŻbe entre dans lâhistoire du football mondial. HaĂŻti, Curaçao et le Panama ont dĂ©crochĂ© leur qualification pour la Coupe du monde 2026 au terme dâune ultime journĂ©e de la zone Concacaf totalement folle, pleine de rebondissements, de buts arrachĂ©s au courage et dâexploits inattendus.
Ils rejoignent les Ătats-Unis, le Canada et le Mexique, qualifiĂ©s dâoffice en tant que pays hĂŽtes, composant ainsi une dĂ©lĂ©gation nord-amĂ©ricaine et caribĂ©enne dâune diversitĂ© inĂ©dite.
Curaçao : la plus petite nation jamais qualifiée pour une Coupe du monde
Câest lâhistoire qui fera le tour du monde.
Avec moins de 200 000 habitants, Curaçao devient la plus petite nation de lâhistoire Ă se qualifier pour une phase finale de Coupe du monde.
Une performance monumentale portée par une génération talentueuse, un projet sportif solide et une diaspora trÚs impliquée dans les championnats européens.
Pendant longtemps considĂ©rĂ©e comme un « petit poucet » de la Concacaf, Curaçao prouve que les micro-Ătats caribĂ©ens peuvent dĂ©sormais rivaliser avec les nations historiques, Ă force dâorganisation et de persĂ©vĂ©rance.
HaĂŻti : un exploit sportif dans un pays en crise
La qualification dâHaĂŻti rĂ©sonne comme un symbole.
Dans un pays frappĂ© par lâinsĂ©curitĂ©, les instabilitĂ©s politiques et une crise humanitaire profonde, les Grenadiers offrent un moment de fiertĂ© nationale et de communion populaire.
Le football haĂŻtien nâest pas un inconnu sur la scĂšne internationale HaĂŻti avait participĂ© Ă la Coupe du monde 1974 mais cette qualification, obtenue dans un contexte dâadversitĂ© extrĂȘme, est perçue comme un acte de rĂ©silience nationale.
Panama : la confirmation dâune nation montante
Pour le Panama, il sâagit dâune deuxiĂšme qualification consĂ©cutive, preuve que le pays sâest solidement installĂ© parmi les nations compĂ©titives de la Concacaf.
Infrastructure modernisée, formation renforcée, joueurs évoluant dans des championnats de haut niveau : le football panaméen poursuit sa montée en puissance.
Avec Curaçao, Haïti et Panama en lice, la Coupe du monde 2026 donnera une visibilité internationale inédite au football caribéen.






